Brève | Rentrée scolaire : l’éternel recommencement.

A chaque période de l’année son rituel. Ce matin, des milliers de parents sont entrés dans la chambre de leur petits (et grands) enfants qui, les yeux encore collés par le sommeil, se sont réveillés pour affronter leur premier jour d’école. Certains y seront allés le cœur léger sans une larme, d’autres le cœur lourd après de déchirants au revoir. Il existe une autre catégorie d’enfants : ceux qui, ce matin, ne seront pas rentrés à l’école. Et pour cause, il s’agit des désormais célèbres « enfants sans école », produit de l’inefficience des différents Ministres de l’enseignement qui se sont succédés au pouvoir depuis  10 ans (PS et cdH en alternance).

Le cdH nous promettait ce matin encore qu’il améliorerait le Décret Inscription dans les années à venir. En voilà une bonne nouvelle…tardive. Aujourd’hui, on ne peut que constater des problématiques endémiques au niveau de l’enseignement. Le manque de places, qui s’accentuera dangereusement, selon de récentes études, dans les années à venir, mais également les inégalités croissantes qui persistent entre établissements scolaires et de fait, entre élèves. Autre mal endémique : l’absence d’évaluation des résultats des politiques menées en matière d’enseignement. On se contente de constater que, non, ça ne va pas mieux alors, on change. A titre d’exemple, revenons en 1996, lorsque Laurette Onkelinx lançait sa fameuse campagne intitulée « Tous bilingues en 2001 »…Douze ans plus tard, on est loin du compte.

Les Jeunes MR le répètent et le clameront encore haut et fort à l’approche des élections de 2014 : l’enseignement nécessite une réforme globale afin de donner à chaque jeune la chance de réussir dans la vie ; une réforme de forme mais également de fond pour adapter l’enseignement aux réalités de la société actuelle ; une réforme qui permette à nos jeunes de bénéficier d’un enseignement de qualité et à leurs professeurs de travailler dans de bonnes conditions. Cette réforme doit se faire en partenariat avec tous les acteurs de terrain et tenir compte de ce qui a fonctionné dans les évolutions précédentes. Nous devons nous asseoir et prendre le temps de penser une politique sur le moyen et le long terme. L’objectif n’est pas de faire table-rase et de repartir de zéro, mais de s’inspirer pour construire un enseignement qualitatif, durable et répondant aux défis démographiques et sociaux que nous devrons relever dans les années à venir. Et les Jeunes MR sont définitivement prêts à se retrousser les manches. Nous vous attendons d’ailleurs pour en débattre le 28 septembre prochain à Namur pour notre 1er Congrès « Génération Défi » !

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