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Brève | Discours du Président, Mathieu Bihet, à la Fête du Travail (Court-Saint-Étienne, 1er Mai 2017)

Chères amies et chers amis libéraux,

17 ans.

Cela fait 17 ans que nous nous retrouvons chaque 1er Mai pour mettre à l’honneur le « Travail » et ceux qui travaillent, qui veulent travailler ou qui ont travaillé. À la différence des autres formations politiques, nous ne nous réunissons pas pour exposer le « Travail » comme l’ultime oppression mais bien comme un vecteur d’émancipation. Nous ne souhaitons pas la fin de « Travail » ; nous voulons le valoriser.

Ce 1er Mai libéral, c’est d’abord la Fête :

  • De celles et ceux qui ont le goût de l’effort ;
  • De celles et ceux qui se lèvent tôt et/ou se couchent tard ;
  • De celles et ceux qui ont soif d’indépendance et osent l’aventure entrepreneuriale ;
  • De celles et ceux qui créent de l’emplois en Belgique.

Cela fait 17 ans que nous nous efforçons de rappeler ce qu’est vraiment le « Travail » ; et nous continuerons encore à le faire, tant que cela sera nécessaire.

Je suis très heureux d’avoir, une fois de plus, l’opportunité de prendre la parole devant vous et de pouvoir porter la voix de la jeunesse libérale ; de pouvoir exprimer ses ambitions, ses attentes et surtout ses espoirs.

La jeunesse que je représente n’a peur ni du « Travail », ni de travailler. Elle ne demande pas de travailler moins ; elle demande de travailler mieux. Cette jeunesse, elle aspire à « travailler plus, pour gagner plus » – comme le veut la formule consacrée – ; et non pas « gagner plus » pour rester chez elle.

Le Gouvernement fédéral ne s’y est pas trompé en proposant notamment la flexibilité du travail, en instaurant le statut d’étudiant-entrepreneur  et en réformant le travail étudiant.

Monsieur le Premier Ministre ; mesdames et messieurs les Ministres du MR et de l’Open VLD : merci de continuer à soutenir les jeunes !

Bien entendu, nous sommes qu’à la moitié du chemin. Et de grands défis nous attendent encore face aux bouleversements de la Révolution numérique. Comptez sur nous, les Jeunes MR, pour continuer à être cette force constructive et d’innovation ; avec des propositions bien plus créatives que celles qui veulent instaurer la réduction du temps de travail ou celles qui veulent créer de nouvelles taxes.

Depuis que je suis Président des Jeunes MR, l’optimisme est notre mot d’ordre. Je vous rassure tout de suite : nous sommes loin d’une euphorie naïve. C’est un état d’esprit qui nous force à voir l’opportunité, là où il y a une difficulté.

Dans un contexte national et international ou l’incertitude persiste ; où les démagogues ont le vent en poupe ; où le sentiment de méfiance – voire de rejet du politique – n’a jamais été aussi grand ; l’exercice n’est pas simple. Nous sommes devenus la contre-culture du grand courant de la peur, de l’enfermement et du rejet. Ce repli sur soi n’a plus de couleur politique ; il est à droite comme à gauche. Il veut tout fermer : les frontières physiques ; économiques ; politiques. Tout le contraire de notre idéal libéral.

Puisque le fatalisme et la peur sont aussi hauts ; je le dis aux jeunes : engagez-vous ! Investissez-vous !

Quittez votre place de spectateur pour devenir « acteur ». Nous sommes 10.000 Jeunes MR à défendre les valeurs libérales partout en Wallonie et à Bruxelles mais il reste encore de la place dans nos rangs. Vous êtes les bienvenus !

Le Brexit et l’élection de Donald Trump nous ont tous pris par surprise et, pourtant, nous commençons à ressentir un frémissement démocrate. Une réaction pro-ouverture ; pro-libertés ; pro-européen qui se dresse pour faire barrage aux populismes de tout bord.

Mark Rutte, Premier ministre libéral néerlandais, en est un récent exemple. Je pense aussi au candidat d’ « En Marche ! », Emmanuel Macron, qui répond à la rhétorique nauséabonde de l’extrême-droite par un message positif, résolument libéral et – le plus important encore – profondément européen. Qu’importe vos affinités du 1er tour ; on ne peut pas fondamentalement être libéral et hésiter un seul instant sur la nécessité d’empêcher un Front National d’accéder au pouvoir alors que tout nous oppose. Pour ma part, je choisirai toujours d’aller « En Marche » avant ; plutôt qu’« En Marche » arrière !

Comme tous les Jeunes MR, je suis convaincu qu’il est possible de répondre aux angoisses de la population par un discours ancré dans la réalité et porteur d’espoir. Contrairement aux marchands de rêves – qui risquent souvent de tourner aux cauchemars – nous ne proposons pas de miroirs aux alouettes mais un projet de société commun, teinté de libertés.

En tant que libéraux, nous sommes persuadés que nous avons les clés pour prendre notre destin en main.  Ne nous effrayons pas du changement. Envisageons-le comme une opportunité.

Ne devenons pas non plus des dinosaures de la politique. Ne soyons pas incapables de nous adapter au changement… Ou sinon, comme la famille socialiste européenne, nous finirons en voie d’extinction. Royaume-Uni, Autriche, Pays-Bas, France… Et bientôt la Wallonie et Bruxelles ?

Mais, attention ; mes chers amis.

Méfiez-vous des vautours qui se débectent de la carcasse de la social-démocratie. Ces oiseaux de la gauche radicale – que dis-je, de l’extrême-gauche – qui tournent autour de nos têtes et présagent les pires malheurs. Cette gauche-là n’a aucune recette économique et aucune volonté de repli sur soi à envier à l’extrême-droite. Cette gauche-là qui veut notamment  importer le Venezuela de Nicolas Maduro dans le sud du pays, avec ses réactions autoritaires et ses famines à répétition. Cette gauche-là y voit un certain progressisme.

J’y vois l’antithèse de la liberté et du progrès.

Nous devons lutter contre ce phénomène avec nos idées ; mais aussi avec notre comportement. Nous sommes Réformateurs ; osons donc réformer.

Les dernières affaires ont fait naître de nouvelles exigences envers la classe politique. Et pourtant, notre classe politique peine à s’adapter. Certaines mentalités ont du mal à évoluer. Elle doit pourtant être à l’écoute de ces revendications et y répondre de la façon la plus claire possible. Personne ne devrait avoir à s’excuser pour les erreurs de quelques-uns ; cette minorité qui jette l’opprobre sur l’ensemble des mandataires qui exercent leur mission quotidienne avec intégrité et conscience. Cette éthique collective mais aussi personnelle est la condition sine qua non, pour redonner confiance. Sans cette confiance retrouvée, il nous sera impossible de gagner la bataille des idées.

Cette bataille, les Jeunes MR la mèneront avec vous. Nous ferons des propositions concrètes pour que les idées de la jeunesse soient représentées dans le corps programmatique de notre parti. À cet égard, nous nous réjouissons d’avoir pu porter avec succès certains amendements au congrès doctrinal. Et d’avoir l’occasion de défendre nos idées pour les élections communales et provinciales de 2018.

Des Jeunes MR sont présents et actifs dans tous les groupe de travail dédiés à la rédaction du programme commun. Je vous demande d’ores et déjà de leur réserver le meilleur accueil et l’ouverture à leurs projets. 

Enfin…

Enfin, nous ferons tout pour que les libéraux gagnent les élections.

Et  cette victoire passera assurément par un soutien massif de la jeunesse. Cette jeunesse nous témoignera son soutien à condition de se retrouver dans le projet de société du Mouvement Réformateur ; et à condition de pouvoir se projeter dans les personnes qui seront amenées à la représenter. Pour défendre la jeunesse, il faudra des figures prêtes à l’incarner et qui lui correspondent.

Il est donc urgent voire indispensable de permettre à la jeunesse de prendre sa place. Nous sommes prêts à assumer les responsabilités. Nous sommes déterminés à travailler en complémentarité avec nos ainés.

Et je reste convaincu qu’une bonne idée n’a pas d’âge. Il faut donner la parole aux jeunes, comme vous le faites ici ; il faut donner les moyens aux jeunes d’exprimer leur pensée non-censurée et créative.

Nous partageons le même souhait pour cet avenir commun qui nous attend. Et nous y travaillerons, ensemble.

Car nous sommes ; nous tous réunis aujourd’hui à Court-Saint-Etienne ;

  • Profondément
  • Assurément
  • Évidemment

… Libéraux !

Bonne fête du travail à toutes et à tous !

 

Mathieu Bihet

Président des Jeunes MR

signatureMathieu

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